Generative Design

Generative Design, quèsaco ?

Les outils de conception générative ou generative design permettent de produire des formes optimales pour les produits et les bâtiments, bien au-delà de ce qu’un humain seul pourrait créer ! ET oui, la technologie a aussi du bon 😉

Non, non, on n’en rajoute pas… promis !

Grâce à la puissance de traitement du cloud computing (exploitation de la puissance de calcul ou de stockage de serveurs informatiques distants par l’intermédiaire d’un réseau, généralement internet) et de l’Intelligence Artificielle, les logiciels de conception générative ont la faculté de tester tous les scénarii de conception et donc de repousser les limites de la création. Le logiciel peut ainsi automatiquement rendre un bâtiment plus résistant, sa structure plus légère… 😃.

Finalement, mêler intelligence humaine pour la définition des objectifs, un ordinateur utilisant les algorithmes de l’intelligence artificielle, la puissance de calcul du cloud et les outils de conception générative permet de générer une conception optimale et révolutionne l’acte de créer, de concevoir et de fabriquer à tous les niveaux : géométrique, mécanique, thermique…

Les solutions de conception générative permettent donc d’explorer des milliers/millions de choix de conception, les tester et évaluer lequel correspond le mieux au sujet. Ça fait rêver quand même… 💭💫

En résumé, on a tout à y gagner !

Vous nous direz « trop complexe à mettre en place, on y est pas encore… Peut-être, mais anticiper les évolutions futures de votre métier n’est-il pas le meilleur moyen de rester compétitif et de garantir l’avenir de votre entreprise ?

Concrètement le generative design vous ouvre le champ du possible et vous permettra de :

  • Gagner du temps : alors que les ingénieurs travaillent sur une étude, l’ordinateur traite différents scénarii et identifie les meilleures solutions pour l’ingénieur. Finalement, ne serait-ce pas l’assistant idéal dont tout le monde rêve ?
  • Stimuler la créativité : la conception générative produit des milliers d’idées et explore ainsi des pistes insoupçonnées. Stimulateur de créativité, non ?
  • Faire des économies : en simulant de multiples scénarii de conception, vous limiterez les essais onéreux. Pensez coût à moyen et long termes ! 💶💶💶
  • Tenter des géométries complexes : la conception générative, associée à l’impression 3D, permet des géométries complexes, inédites jusque-là… A l’impossible nous sommes tous tenus !

Enfin, créer des algorithmes aussi complexes, pas évident quand même !

Méthodologie, méthodologie, méthodologie…

Ne pas se lancer à l’aveugle est la clé du succès. Pour cela, 3 grandes étapes doivent être respectées :

  • Établir un schéma de conception : évaluer les objectifs, définir les contraintes.
  • Produire les solutions respectant les différents objectifs et jouer avec les variations de paramètres pour affiner les résultats.
  • Analyser et choisir la ou les solutions. Ce n’est pas forcément noir ou blanc 😉
Objectifs, contraintes mais concrètement ?

Pas si compliqué… Par exemple, les quelques contraintes pour la conception d’un bâtiment pourraient être : son orientation, la surface et la disposition de chaque pièce, les normes thermiques, structurelles ou encore les points lumineux artificiels.

Une fois ces contraintes définies, le generative design permettra d’automatiser le calcul des différentes solutions. L’architecte n’aura plus qu’à choisir l’une d’entre elle pour l’implémenter dans son projet directement ou s’en servir de base pour concevoir une maquette finale.

Les outils ?

Le projet Dreamcatcher d’Autodesk respecte les différentes étapes du processus de generative Design. Basé sur un système de cloud, il permet à l’utilisateur de paramétrer ses objectifs et contraintes de conception et de générer une multitude de solutions y répondant. Bien qu’aujourd’hui l’outil n’ait été essentiellement utilisé que pour la création de pièces et de composants fonctionnels, il peut être exploité pour la réalisation complète d’un bâtiment !

Alors, vous vous lancez ? 🤔

On vous dit tout… en 4 minutes chrono !

Le BIM est-il obligatoire à Luxembourg, existe-t-il des documents qui peuvent m’aider à migrer vers le BIM, pourquoi avoir un BIM manager au sein de son bureau, sa structure ?

Frequently asked questions…

Effectivement, on nous pose souvent ces questions… Et comme nous mettons un point d’honneur à vous faciliter la compréhension du BIM et vous informer sur son développement au Grand-Duché du Luxembourg, nous nous sommes dit qu’une petite FAQ pourrait bien aider nos lecteurs assidus mais aussi toutes celles et ceux qui découvrent le BIM…

« Malinx le lynx »… désolé aparté publicitaire francophone 🙂

Finalement, nous avons donc décidé de créer une nouvelle page sur notre site, une FAQ qui sera alimentée au fil des évolutions dans notre (et bientôt le vôtre 😉) domaine de prédilection : LE BIM !

Bonne lecture !

Pour accéder à notre FAQ, cliquez ici.

 

La 4D : pratico-pratique…

Pour ce nouveau poste de rentrée (et oui, nous sommes tous de retour 🙁 ) nous avons choisi de vous faire part d’un retour d’expérience que votre humble serviteur, BIMConsult, a pu réaliser récemment sur le cas d’usage 4D ! Avis aux amateurs…

What happened?

Un client souhaite payer l’entreprise générale en charge du projet, en fonction de l’avancement réelle sur site. Cela prend du sens vous nous direz 😉 Pour y parvenir, il applique donc la 4D à son chantier et par conséquent le cas d’usage en lien.

How does it work?

Et oui, plusieurs points essentiels doivent être pris en compte pour garantir la réussite du chantier… La mise en place d’un tel processus ne se fait pas en 5 minutes et nécessite une bonne connaissance de la technique, des logiciels mais le plus important, une implication totale de tous les intervenants.

Pour garantir le succès d’une telle application, réfléchissons à 3 points clés : ce que nous avons, ce que nous voulons et bien sûr comment le mettre en place

What do we have?

– Des maquettes Revit de toutes les disciplines.

– Le logiciel de planification Primavera.

–  Le logiciel Navisworks manage pour la 4D.

– Une volonté affirmée et affichée de toute l’équipe ! 🙂

What did (sorry) do you expect?

Suivre l’avancement du projet en temps réel et le comparer à ce qui a été prévu, pardi !

 

How to make it happen?

Les clés de la réussite en synthèse :

– Pouvoir identifier chaque objet des maquettes.

Lier ces objets à un planning.

– Connaitre la date de pose de l’objet.

– Garder un historique de l’évolution des éléments entre les différentes versions.

MAIS AUSSI, afficher tout ça en 3D avec de jolies couleurs car la vie en couleur c’est mieux 🙂

Application…

Dans les starting-block… On met les mains dans le moteur, âmes sensibles s’abstenir, ça va être du lourd 😉

Quelles sont les tâches que nous avons du accomplir pour déployer ce processus ?

Au préalable, un paramètre partagé Revit a été réalisé, appliqué à tous les éléments de la maquette. Ce paramètre contient la date de pose de l’élément.

  1. Créer un projet Navisworks.
  2. Lier la Base de données Primavera à Navisworks afin de récupérer le planning (toute une histoire, mais on y est arrivé).
  3. Ensuite, il a fallu lier les éléments aux différentes tâches du planning. Pour cela, nous avons utilisé la classification, la zone et le nom de l’étage (Chaque élément possédait un numéro de classification Uniformat ce qui nous a permis de filtrer les objets de manière « rapide »).
  4. Affecter ces éléments aux tâches du planning.

Une fois ce travaille effectué, nous avons extrait toutes les dates de pose de chaque élément dans un fichier Excel, afin d’en créer une base de données et aussi pouvoir extraire ces valeurs à chaque révision de la maquette (une révision tous les mois). CECI NOUS A PERMIS DE FAIRE UN SUIVI DE L’ÉVOLUTION DE CHAQUE ÉLÉMENT.

Non, ce n’est pas fini !

Ensuite, nous avons du utiliser la fonction data Tools de Navisworks pour lier cette base de données afin de voir l’historique de pose de chaque élément dans ses propriétés.

Grâce à cette valeur de pose, nous avons pu mettre en couleur les éléments installés sur site et ensuite les comparer au prévisionnel et au réel.

 To conclude…

Oui, c’est bien possible et devinez grâce à quoi ? Au BIM bien entendu, qui est et reste à nos yeux la collaboration de personnes motivées autour de solutions informatiques innovantes. Si tous les acteurs jouent leur rôle et qu’un BIM Manager s’assure de la bonne implémentation des informations alors, ENSEMBLE, nous ferons évoluer notre métier.

Le Guide d’application BIM au Luxembourg DISPONIBLE !

A télécharger sans modération…

Le référentiel BIM pour tous les acteurs de la construction au Luxembourg est disponible! OUI, c’est vrai vous l’attendiez depuis un moment… On vous le promettait… Et bien… le voilà !!! 👍👍👍

Suite aux travaux des différents groupes de travail BIM constitués au sein du CRTI-B, ce dernier a lancé une plateforme, www.digitalbuilding.lu qui met à disposition des professionnels du secteur de la construction, le Guide d’application du Building Information Modeling, ses annexes mais aussi les tenir informés des actualités concernant le BIM.

Pas encore téléchargé ? Hurry buddy ! 🏃

Pour déployer le Building Information Modeling (BIM) au Luxembourg, le Centre de Ressources des Technologies et de l’Innovation pour le Bâtiment (CRTI-B), qui regroupe tous les acteurs de la construction, a en effet formé plusieurs groupes de travail, dont un composé de membres de l’Ordre des Architectes et Ingénieurs et pour lequel, BIMConsult est intervenu comme rédacteur et conseiller technique en collaboration avec Argest. Oui Daniel, on ne t’oublie pas, bien au contraire 😃

Quel est le contenu de ce Guide?

On vous le donne en mille…

Le guide d’accompagnement reprend à travers trois parties distinctes, les éléments essentiels pour permettre aux acteurs de la profession de conduire un projet en BIM de façon optimale :

  • les fondamentaux pour une bonne compréhension du BIM,
  • les outils nécessaires à son déploiement,
  • les pratiques collaboratives à adopter pour optimiser l’usage de la maquette numérique au cours de toutes les phases du projet.

Il définit ainsi une méthodologie pour les acteurs de la profession qui souhaitent développer une démarche BIM, notamment via des projets pilotes, mais aussi une base de référence pour les différents groupes de travail du CRTI-B, qui le feront évoluer au fil des retours d’expériences et des avancées concernant le BIM.

Et pour l’avenir?

Rien n’est jamais figé dans le marbre avec le BIM… Chez BIMConsult, nous partons du constat que tout peut être implémenté… bon d’accord AMÉLIORÉ… C’est juste qu’on aime beaucoup ce terme d’implémentation dans le BIM. 😁 😏

Pour faire évoluer le Guide, des experts (et devinez lesquels 😉) accompagneront la mise en œuvre du BIM au sein de trois projets pilotes retenus par l’OAI suite à un appel à candidature. Les trois équipes ont d’ores et déjà été sélectionnées pour travailler sur des projets d’envergures différentes et aux fonctions diverses afin d’obtenir un maximum de retours d’expériences.

Le Guide, dont l’initiative est soutenue par le gouvernement, vise ainsi à accompagner les membres dans cette transition vers le BIM, qui s’impose comme la solution d’avenir dans le secteur de la construction.

Retrouvez tous les documents et apprenez en plus sur tous les partenaires sur http://www.digitalbuilding.lu.

Last but not least… Cas d’usage part III

BIM et cas d’usage… C’est vrai qu’on aime faire durer le Plaisir chez BIMConsult. Mais c’est tout simplement parce que tout vient à point à qui sait attendre… 😁

Et bien le voilà… C’est le moment de vous parler de notre dernier volet sur les cas d’usage ! Mais avant toute chose, pour tous ceux qui veulent se remémorer les 14 premiers cas d’usage… ➡ http://www.bimconsult.lu/1-2-21-cas-dusage-part-i/ et http://www.bimconsult.lu/ils-sont-arrives-cas-dusage-part-ii/

C’est parti pour nos 7 derniers cas d’usage, qui, si je ne m’abuse nous conduisent à nos 21 cas d’usage de base BIM.

1-Préfabrication.

Il s’agit ici de modéliser précisément certains éléments en définissant les gabarits et les découpes indispensables à la préfabrication, puis à la mise en place sur chantier. Cet usage s’apparente aux usages 6 et 7 de notre dernier volet. ➡ http://www.bimconsult.lu/ils-sont-arrives-cas-dusage-part-ii/. Seulement, il implique un niveau de détaille beaucoup, beaucoup et même beaucoup plus élevé… Pas de panique, ça se passe bien quand on est accompagné 😉

2-Consolidation des maquettes numériques et des documents, maquette numérique définitive.

Ce n’est ni plus ni moins que la mise à jour de la maquette finale (géométrie + information) et du corpus documentaire associé. Le but : les livrer au Maitre d’Ouvrage comme dossier « As-Built ». You can do it ! 💪 💪

3-Plan prévisionnel de maintenance (définition des gammes de maintenance).

Mettre en place un plan de maintenance des différents éléments du bâtiment tout au long de son cycle de vie en exploitant l’information contenue dans la maquette d’exploitation… Finalement de l’organisation mais avant tout de la projection…

4-Analyse des performances effectives de l’ouvrage.

On est dans le concret. Cet usage consiste à compléter la maquette d’exploitation par des valeurs réelles mesurées dans le bâtiment (consommations, températures, luminosité, débits d’air, etc…). Ces valeurs pourront être comparées à celles estimées en phase conception sur la base de simulations. Là, on vous renvoi aux usages 2 à 4 de notre dernier volet. ➡ http://www.bimconsult.lu/ils-sont-arrives-cas-dusage-part-ii/

5-Gestion des ouvrages et des équipements (GMAO).

Le moment est venu ! Il s’agit maintenant de lier une maquette exploitation à un système de GMAO afin d’exploiter l’information qu’elle contient pour planifier et gérer les interventions de maintenance, que ce soit de manière préventive ou corrective.

Ça ne vous rappelle rien ? Oui, c’est ça, ce magnifique billet publié le 20 avril. ➡ http://www.bimconsult.lu/gmao-bim-exploitation-optimisee/

Un lien bilatéral permettra de mettre à jour la maquette à partir des informations recueillies à l’issue des interventions.

6-Gestion des espaces et de leur affectation (occupation, déménagements…).

Puisque qu’on parle de lier la maquette d’exploitation, devinez ? Ce cas d’usage vise à lier une maquette exploitation à un système de gestion des espaces afin d’exploiter l’information qu’elle contient. le but : planifier et gérer l’occupation du bâtiment, les déménagements, le mobilier… A nouveau, un lien bilatéral permettra de mettre à jour la maquette à partir des informations recueillies à l’issue des changements.

7-Médiatisation du projet (images, vidéos, visites virtuelles…).

Nous y sommes, voici le dernier… Quel résultat ? Ce cas d’usage consiste à utiliser la maquette pour présenter le projet au travers d’images et de vidéos, afin d’en expliquer les concepts architecturaux et techniques. Moyennant des dispositifs techniques avancés, il pourra être envisagé de mettre en place des visites virtuelles.

Ça y est, vous savez tous sur les 21 cas d’usages BIM de base… enfin presque tout… Surtout, si besoin, nous sommes là 😁 😉

Did it… La France dépose son 1er permis de construire BIM…

On l’attendait depuis un moment et il est arrivé ! Quoi ? Le premier permis de construire numérique, qui a été délivré en France, en région parisienne et plus précisément à Bussy-Saint-Georges, pour un ensemble de 109 logements sociaux

Cette grande première, pour un projet de 82 appartements dans cinq immeubles classiques et 27 logements dans des maisons jumelées, confirme bien que la 3D et la modélisation numérique continuent leur avancée dans la construction et l’immobilier, ce qui n’est pas pour nous déplaire 😉

Il est important de souligner que le dossier, instruit par Emmaüs Habitat et l’architecte François Pélegrin, a été pleinement appuyé par la commune et l’aménageur Epamarne…

1er permis BIM France

Bien que déposé en version papier et concernant un projet immobilier, qui vous nous direz « n’a rien de révolutionnaire », ne sous-estimez pas le travail accompli et l’avancée que cela représente pour le milieu de la construction… En effet, l’instruction a été réalisée à partir de la maquette numérique réalisée par l’agence Architecture Pélegrin, qui a intégré les données relatives aux 14 articles du plan local d’urbanisme (accès et voirie, réseaux, implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ou aux limites séparatives du terrain, hauteur des constructions, emprise au sol, aspect extérieur…).

Les avantages du BIM ? Oh là… ils sont nombreux !

   – Une instruction du permis plus rapide et efficace.

La visualisation en 3D permet une compréhension rapide avec un temps de découverte réduit et l’instructeur peut évaluer la conformité du projet par rapport au plan local d’urbanisme (PLU).

   – Une phase d’avant-projet précise…

Dès les prémices, le maître d’ouvrage peut par exemple choisir les matériaux et les surfaces, et évaluer ainsi le confort thermique des bâtiments

   – La cohérence et la fiabilité !

Le BIM permet, une fois maîtrisé 😉, de tendre au « 0 défaut » grâce à la fiabilité des données… Il est finalement une garantie de performance de l’esquisse à la livraison et permet ainsi transparence et confiance 👍

   – Collaboration quand tu nous tiens…

Oui… le BIM donne la possibilité à toutes les parties prenantes de s’assurer de la cohérence du projet et d’apporter leur vision.

   – Le temps, c’est de l’a_ _ _ _t !

Vous nous direz que l’avant-projet peut prendre plus de temps pour intégrer les détails du projet 😠… Mais grâce au BIM on peut intégrer la conception, la construction et l’exploitation des ouvrages, gagner en fiabilité (comme nous l’avons dit précédemment 😁) et en qualité, donc, donc, donc… d’optimiser les coûts.

🔗Plus d’infos sur batiactu.com

Tout laisse à croire que ça ne saurait tarder pour les autres pays… Affaire à suivre…

Ils sont arrivés… Cas d’usage part II !

Vous les attendiez… Ils sont là ! Comme promis, dans ce billet, nous revenons sur le deuxième volet de notre trilogie avec 7 nouveaux cas d’usage.

Mais avant de commencer, pour ceux qui auraient raté le 1er épisode, et pour ceux qui voudraient y rejeter un œil, c’est par ici 😉 http://www.bimconsult.lu/1-2-21-cas-dusage-part-i/

C’est parti… Retour sur 7 processus rencontrés régulièrement dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet !

 1-Programmation.

  • Il s’agit ici de mettre en lien le programme d’un projet (surface, occupants…) avec les futures maquettes numériques. Cela permet non seulement d’intégrer les exigences de la Maitrise d’Ouvrage, d’en faciliter la prise en compte par la Maitrise d’Œuvre mais aussi de réaliser des contrôles de conformité.

2-Evaluations/simulations des performances en termes de confort.

  • Cet usage consiste à simuler, à partir de la maquette, les futures performances du bâtiment comme les calculs de déperditions, la luminosité ou encore l’acoustique. L’objectif est donc de vérifier le respect des exigences et de pouvoir modifier la conception en cas de besoin. Plutôt utile, non ? 😉

3-Evaluations/simulations des performances en termes de stabilité.

  • Devinez quoi ? Oui, oui, il s’agit de la même chose mais cette fois-ci concernant les descentes de charges et la stabilité des éléments porteurs. Vérification du respect des exigences et possibilité de modifier la conception en cas de besoin sont ici la finalité.

4-Evaluations/simulations de l’impact environnemental du bâtiment.

  • Ce n’est ni plus ni moins, dans ce cas (d’usage bien entendu 😉 ), l’évaluation, à partir de la maquette, de l’impact environnemental du bâtiment au regard des matériaux utilisés, des consommations énergétiques simulées ou encore des opportunités de recyclage lors de la démolition. Il permet aussi par exemple de répertorier les produits potentiellement nocifs…

5-Vérification des normes, contrôle de conformité des exigences ou des contraintes.

  • Cet usage consiste à vérifier sur la maquette, la conformité du projet quant aux normes préétablies et règlementaires (ex. accessibilité aux handicapés). Cette vérification permettra l’établissement de règles de contrôle (checking) automatisées.

6-Simulation du déroulement de la construction et/ou de la démolition : planification 4D.

  • Nous parlons ici de simuler virtuellement le déroulement du projet par association de la maquette à un planning de type Gantt. Ce planning pourra être préétabli de manière sommaire en phase de conception puis gagner en précision en phase de construction. Couplé à l’usage « estimation des couts », il permet de gérer l’avancement financier du chantier.

7-Simulation de la mise en œuvre du chantier de construction et/ou de démolition.

  • Un point essentiel ! Ce cas d’usage a pour but de simuler virtuellement l’implantation du chantier (ouvrages provisoires, stockage des déchets…) et la logistique nécessaire (approvisionnement, commandes, stocks…) afin d’optimiser à la fois les espaces disponibles, les ressources consommées et les temps de mise en œuvre.

Ça ne vous rappelle rien ? Oui, c’est ça… Notre billet du 6 avril ! Avis aux amateurs : http://www.bimconsult.lu/linteret-bim-chantier-2/

Et voilà, 7 nouveaux cas d’usage qui n’ont plus de secrets pour vous ! Rendez-vous dans quelques semaines pour notre dernier épisode sur ces processus BIM incontournables.

L’intérêt du BIM sur chantier !

Il nous dit tout… Pour vous qui pensiez que les principaux avantages du BIM s’appliquaient essentiellement à la phase de conception d’un projet, cet article est fait pour vous !

Gardez en tête que le BIM est destiné à faciliter et organiser l’échange des informations entre tous les intervenants en couvrant l’ensemble du cycle de vie d’un projet de construction : de la conception à la maintenance des ouvrages. Essentiellement appliqué en phase « Etudes », son utilité sur le chantier reste encore trop méconnue…

C’est pourquoi, aujourd’hui, nous vous proposons de revenir sur l’interview d’un expert en la matière 😉

Gilles Pignon, architecte et BIM Manager chez BIMConsult (oh mais c’est chez nous ça 😀 ) revient sur l’intérêt du BIM sur Chantier dans une interview exclusive réalisée pour Neomag.

De l’intérêt du BIM sur chantier. Neomag 5

De l’intérêt du BIM sur chantier. Neomag 5

Retrouvez le dernier Neomag en cliquant ici.

Et 1, et 2 et 21… Cas d’usage part I !

Vous qui vous intéressez au BIM, vous avez surement entendu parler des « Cas d’usage BIM ». Certains diront que c’est une description d’un processus concret, tel qu’il sera mis en œuvre sur un projet. Il permet de décrire factuellement les usages voulus des maquettes numériques, les interactions des différents acteurs avec cette base de données, pour des actions métiers allant de la production d’images jusqu’à l’exploitation de bâtiment.

Nous, nous nous contenterons de dire qu’un cas d’usage est tout simplement la description d’un processus (action) mis en œuvre sur un projet.

Sachez qu’il existe 21 cas d’usages de base. Pas de panique, nous n’allons pas tous vous les décrire dans ce billet 😉

Pour vous donner un premier aperçu, nous allons commencer avec les 7 cas d’usage les plus courants et nous vous donnons rendez-vous dans quelques semaines pour les 2 prochains épisodes !

C’est parti, cas d’usage part I !

1-Analyse et modélisation de l’existant (site + bâti).

  • Il s’agit d’effectuer un relevé numérique précis par relevé laser et topographie des différents éléments et du bâtiment existants pour analyser les conditions du site.

2-Conception architecturale.

  • Gilles adore celui-là 😉 Ce n’est ni plus ni moins que créer une maquette architecturale, avec la géométrie du projet, les informations et les documents s’y réfèrent, qui évoluera tout au long du projet selon les niveaux de GID définis dans le protocole (GID… oui, on veut parler de nos LOD made in Luxembourg : pour plus d’informations, c’est par ici http://www.bimconsult.lu/lods-lod-loi/).

3-Conception des systèmes constructifs.

  • Là, c’est exactement la même chose que pour la conception architecturale sauf que cela concerne la maquette structurelle.

4-Conception des systèmes techniques.

  • Devinez quoi, on recommence avec la création de sa maquette de techniques spéciales😉

Plutôt facile ces 4 premiers cas d’usages… n’est-ce pas ? Le suivant…

5-Revue de projet, coordination 3D (clash detection).

  • Cet usage consiste à utiliser les maquettes pour coordonner les projets et en valider la faisabilité. Il permet de trouver des solutions pour résoudre les problèmes, détecter les clashs afin de permettre une coordination des différentes maquettes d’un point de vue géométrique. Celui-là, il est pour Mehdi, notre pro de la modélisation !

Plus que 2 pour aujourd’hui…

6-Production des livrables (géométraux, vues, quantitatifs…).

  • Il consiste à utiliser la maquette numérique comme base de production des livrables traditionnel d’un projet, afin de s’assurer de la conformité des plans. On vous a perdu ? Par exemple, avec la maquette numérique, les bordereaux de soumissions pourront aussi être extraits depuis les maquettes numériques.

Là où le bât blesse et oui… le budget L Mais pas tant que ça puisque que grâce à ce cas d’usage, le dernier du jour, vous aurez un estimatif au plus juste, sans perte.

7-Estimation des coûts.

  • Il vise à estimer le coût du projet en liant les quantités extraites de la maquette numérique à une base financière pour simuler le coût du projet.

Et voilà, vous en savez un peu plus sur les cas d’usages… rendez-vous d’ici peu pour les cas d’usage part II et les cas d’usage part III 😉

BCF : simplifiez-vous le BIM…

Vous l’avez compris, il ne sera pas question de Banque Cantonale de Fribourg ou encore de Bantam Club Français, cette célèbre association d’aviculture française dans ce billet 😉

Cette semaine, nos quatre experts se sont penchés sur la question du BIM Collaboration Format (BCF) et bien entendu sur son intérêt 😉

Le BCF est un format de fichier qui permet d’échanger sur les problèmes rencontrés dans une maquette numérique, via des commentaires, des screenshots… et il est libre d’utilisation (et oui, vous pouvez exécuter le programme pour tous les usages, faites-vous plaisir).

L’intérêt ?

Fini le temps où l’on devait comparer sa maquette numérique avec celle que notre collègue nous renvoyait en ayant fait des modifications, détecté des conflits… Aujourd’hui, on réalise un commentaire que l’on transmet en format BCF et les informations « s’intègrent directement » à la maquette…

Mais, ce n’est pas tout ! Les informations et les commentaires sont centralisés, l’historique est conservé et accessible à tout moment, ce qui permet notamment de réaliser le retour sur investissements… Que demander de plus.

Le BCF en résumé…

  • Facilite la communication et la coordination.
  • Lancé par un groupe de travail tekla solibri.
  • Format open source.
  • Format open BIM.
  • Format approuvé par buildingSMART (oui c’est vrai, on s’en doute puisque l’Open BIM est un programme de coopération universel reposant sur des standards et des processus de travail qui est à l’initiative de buildingSMART et de plusieurs autres éditeurs de logiciels leaders du marché).
  • Evite de s’échanger les maquettes : on s’échange uniquement les commentaires et screenshots qui s’intègrent directement à la maquette…

Mais quelle idée !

Le format BCF est un concept introduit par Solibri et Tekla dans les années 2009. En 2010 la 1ère version voit le jour. En 2014, plusieurs acteurs rejoignent le projet (Catenda, DDS, Scia, iabi…) pour concevoir la version 2 du BCF.

Il est ensuite soumit à BuildingSMART selon un nouveau schéma d’intégration qui a immédiatement fait l’unanimité. Solibri Model Checker, MagiCAD, Tekla Structures, Tekla BIMsight, DDS, et de nombreux autres outils BIM supportent aujourd’hui ce format.

Enfin, ça ne sert pas à grand monde quand même…

Et bien si ! Le format BCF est aussi bien utile au BIM Manager pour attribuer aux différents intervenants les problèmes à régler qu’au BIM coordinateur pour transférer une information ou modification à ses modeleurs. Imaginez le gain de temps et d’énergie sur un projet qu’il soit de petite ou grande envergure !

Un exemple de workflow ? Bien entendu.

  1. Vous exécutez les contrôles souhaités… Allez, pour cette fois nous imaginons utiliser Solibri 😉
  2. Vous créez la présentation d’un ou de plusieurs problèmes (screenshots avec ou sans commentaire par exemple).
  3. Vous exportez cette présentation au format BCF. Toutes les informations concernant le/les problème(s) sont disponibles, incluant les références aux objets. Et tout ça sans sauvegarder le modèle complet 😉
  4. Vous l’assignez à des membres de l’équipe projet et suggérez comment résoudre le/les problème(s).
  5. Le membre de l’équipe projet ouvre le fichier BCF.
  6. En cliquant simplement sur les problèmes, il visualise toutes les informations.
  7. Il règle le/les problème(s) de la maquette, commente ses changements et modifie le statut de votre demande de correction en « résolu ».

Vous n’arrivez pas à régler le problème ? Vous pouvez l’assigner à un autre membre de l’équipe…

Alors, le BCF, vous vous y mettez quand ?

Make it easy! Insert plug-ins…

BCF Manager

http://www.bimcollab.com/en/BCF-Manager/BCF-Manager

BCFier (plug-ins pour Revit) ou utilisation comme visionneuse de BCF

https://bcfier.com/