Et 1, et 2 et 21… Cas d’usage part I !

Vous qui vous intéressez au BIM, vous avez surement entendu parler des « Cas d’usage BIM ». Certains diront que c’est une description d’un processus concret, tel qu’il sera mis en œuvre sur un projet. Il permet de décrire factuellement les usages voulus des maquettes numériques, les interactions des différents acteurs avec cette base de données, pour des actions métiers allant de la production d’images jusqu’à l’exploitation de bâtiment.

Nous, nous nous contenterons de dire qu’un cas d’usage est tout simplement la description d’un processus (action) mis en œuvre sur un projet.

Sachez qu’il existe 21 cas d’usages de base. Pas de panique, nous n’allons pas tous vous les décrire dans ce billet 😉

Pour vous donner un premier aperçu, nous allons commencer avec les 7 cas d’usage les plus courants et nous vous donnons rendez-vous dans quelques semaines pour les 2 prochains épisodes !

C’est parti, cas d’usage part I !

1-Analyse et modélisation de l’existant (site + bâti).

  • Il s’agit d’effectuer un relevé numérique précis par relevé laser et topographie des différents éléments et du bâtiment existants pour analyser les conditions du site.

2-Conception architecturale.

  • Gilles adore celui-là 😉 Ce n’est ni plus ni moins que créer une maquette architecturale, avec la géométrie du projet, les informations et les documents s’y réfèrent, qui évoluera tout au long du projet selon les niveaux de GID définis dans le protocole (GID… oui, on veut parler de nos LOD made in Luxembourg : pour plus d’informations, c’est par ici http://www.bimconsult.lu/lods-lod-loi/).

3-Conception des systèmes constructifs.

  • Là, c’est exactement la même chose que pour la conception architecturale sauf que cela concerne la maquette structurelle.

4-Conception des systèmes techniques.

  • Devinez quoi, on recommence avec la création de sa maquette de techniques spéciales😉

Plutôt facile ces 4 premiers cas d’usages… n’est-ce pas ? Le suivant…

5-Revue de projet, coordination 3D (clash detection).

  • Cet usage consiste à utiliser les maquettes pour coordonner les projets et en valider la faisabilité. Il permet de trouver des solutions pour résoudre les problèmes, détecter les clashs afin de permettre une coordination des différentes maquettes d’un point de vue géométrique. Celui-là, il est pour Mehdi, notre pro de la modélisation !

Plus que 2 pour aujourd’hui…

6-Production des livrables (géométraux, vues, quantitatifs…).

  • Il consiste à utiliser la maquette numérique comme base de production des livrables traditionnel d’un projet, afin de s’assurer de la conformité des plans. On vous a perdu ? Par exemple, avec la maquette numérique, les bordereaux de soumissions pourront aussi être extraits depuis les maquettes numériques.

Là où le bât blesse et oui… le budget L Mais pas tant que ça puisque que grâce à ce cas d’usage, le dernier du jour, vous aurez un estimatif au plus juste, sans perte.

7-Estimation des coûts.

  • Il vise à estimer le coût du projet en liant les quantités extraites de la maquette numérique à une base financière pour simuler le coût du projet.

Et voilà, vous en savez un peu plus sur les cas d’usages… rendez-vous d’ici peu pour les cas d’usage part II et les cas d’usage part III 😉

2 réponses
    • denis Lecanu
      denis Lecanu dit :

      Bientôt bientôt… Les cas d’usage Part II ce sera pour tout début mai…
      D’ici là profitez de nos autres articles… Parution aujourd’hui de « L’intérêt du BIM sur chantier » et tous les 15 jours, le jeudi, un nouveau sujet ! 🙂

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