Visual Programming : la programmation accessible à tous…

Pour ce nouveau billet, notre équipe de choc a choisi de mettre l’accent sur un sujet qui va tout simplement vous simplifier la vie… 👍le Visual Programming (programmation graphique) !

Il s’agit en fait d’un langage de programmation qui permet aux utilisateurs de créer des programmes en manipulant des éléments graphiques plutôt que de les spécifier textuellement.

Fâchés avec le PHP, Java, C++ ?

Avis à tous ceux qui paniquent à la vue de langage PHP, Java, ou encore C++ 😓, sachez que c’est tout l’intérêt des interfaces de programmation graphique… Fini l’encodage de lignes de script compliquées 🤣! Grâce aux différents outils existants, il est possible de programmer des actions sur sa maquette en faisant glisser des icônes dans un organigramme qui décrit les actions du programme plutôt que d’écrire des centaines et centaines de séries d’instructions.

Les actions sont ainsi programmées grâce à des arrangements spatiaux de texte et des symboles graphiques… Plusieurs interfaces de programmation graphique sont basées sur l’idée de « boîtes (outils avec des données configurées) et de flèches »… Les boîtes ou autres objets d’écran de l’interface sont traités comme des entités, reliées par des flèches, des lignes ou des arcs qui représentent… vous l’aurez compris, des relations/actions.

Je suis sûr qu’on me vend du rêve…
C’est ENCORE un outil ultra compliqué 😟

Mais non… rassurez-vous, à chacun son interface de programmation… Il en existe de nombreuses applications et tout le monde peut y trouver son compte pour :

  • programmer et modéliser SIMPLEMENT,
  • AUTOMATISER des tâches devant s’appliquer à de nombreux éléments,
  • accéder à de la CRÉATION GÉOMÉTRIQUE,
  • la modifier en TEMPS RÉEL,
  • GÉNÉRER des formes complexes ou encore des objets IFC ?
  • accéder à la base de données interne du projet,
  • lier des paramètres à des feuilles Excel,

et bien d’autres choses encore…

Grasshopper/Rhino, Dynamo, Dynamo studio…

Comme nous l’avons dit précédemment, il existe de nombreuses interfaces de programmation graphique mais ne nous pourrons pas toutes les citées, sans quoi on vous perdrait…

Pour nos architectes amoureux ARCHICAD, grâce à l’installation de Grasshopper et de Rhino, qui interagissent pleinement, la programmation graphique vous semblera un jeu d’enfant.

Grasshopper http://www.grasshopper3d.com/

Rhino : https://www.rhino3d.com/

Pour les fans de Revit, nous ne pouvons que vous conseiller Dynamo. Un exemple étant plus parlant que de longues phrases, retour en images…

https://www.youtube.com/watch?v=QETG7HaaaaI

DYNAMO

Dynamo Open-source est une extension de programmation visuelle pour Autodesk® Revit qui vous permet de manipuler des données, d’accéder à de la création géométrique complexe, d’explorer de nombreuses options de conception, d’automatiser les processus et de créer des liens entre plusieurs applications.

  • Répétition de conception rapide et large interopérabilité.
  • Interface de script légère.·         Compatible avec les versions d’Autodesk Revit 2016, 2017 et 2018.
DYNAMO STUDIO

Autodesk® Dynamo Studio est une plate-forme de programmation visuelle qui fonctionne entièrement indépendamment de toute autre application. Dynamo studio permet d’utiliser toute la puissance de la programmation visuelle sans avoir à acheter une autre licence Revit.

  • Répétition de conception rapide et large interopérabilité.
  • Interface de script légère.
  • Accès direct aux services cloud.
  • Moteur géométrique avancé.

 

Convaincu(e) ? Vous le verrez c’est une une manière assez ludique d’allier l’informatique et la conception… Lancez-vous !

Ils sont arrivés… Cas d’usage part II !

Vous les attendiez… Ils sont là ! Comme promis, dans ce billet, nous revenons sur le deuxième volet de notre trilogie avec 7 nouveaux cas d’usage.

Mais avant de commencer, pour ceux qui auraient raté le 1er épisode, et pour ceux qui voudraient y rejeter un œil, c’est par ici 😉 http://www.bimconsult.lu/1-2-21-cas-dusage-part-i/

C’est parti… Retour sur 7 processus rencontrés régulièrement dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet !

 1-Programmation.

  • Il s’agit ici de mettre en lien le programme d’un projet (surface, occupants…) avec les futures maquettes numériques. Cela permet non seulement d’intégrer les exigences de la Maitrise d’Ouvrage, d’en faciliter la prise en compte par la Maitrise d’Œuvre mais aussi de réaliser des contrôles de conformité.

2-Evaluations/simulations des performances en termes de confort.

  • Cet usage consiste à simuler, à partir de la maquette, les futures performances du bâtiment comme les calculs de déperditions, la luminosité ou encore l’acoustique. L’objectif est donc de vérifier le respect des exigences et de pouvoir modifier la conception en cas de besoin. Plutôt utile, non ? 😉

3-Evaluations/simulations des performances en termes de stabilité.

  • Devinez quoi ? Oui, oui, il s’agit de la même chose mais cette fois-ci concernant les descentes de charges et la stabilité des éléments porteurs. Vérification du respect des exigences et possibilité de modifier la conception en cas de besoin sont ici la finalité.

4-Evaluations/simulations de l’impact environnemental du bâtiment.

  • Ce n’est ni plus ni moins, dans ce cas (d’usage bien entendu 😉 ), l’évaluation, à partir de la maquette, de l’impact environnemental du bâtiment au regard des matériaux utilisés, des consommations énergétiques simulées ou encore des opportunités de recyclage lors de la démolition. Il permet aussi par exemple de répertorier les produits potentiellement nocifs…

5-Vérification des normes, contrôle de conformité des exigences ou des contraintes.

  • Cet usage consiste à vérifier sur la maquette, la conformité du projet quant aux normes préétablies et règlementaires (ex. accessibilité aux handicapés). Cette vérification permettra l’établissement de règles de contrôle (checking) automatisées.

6-Simulation du déroulement de la construction et/ou de la démolition : planification 4D.

  • Nous parlons ici de simuler virtuellement le déroulement du projet par association de la maquette à un planning de type Gantt. Ce planning pourra être préétabli de manière sommaire en phase de conception puis gagner en précision en phase de construction. Couplé à l’usage « estimation des couts », il permet de gérer l’avancement financier du chantier.

7-Simulation de la mise en œuvre du chantier de construction et/ou de démolition.

  • Un point essentiel ! Ce cas d’usage a pour but de simuler virtuellement l’implantation du chantier (ouvrages provisoires, stockage des déchets…) et la logistique nécessaire (approvisionnement, commandes, stocks…) afin d’optimiser à la fois les espaces disponibles, les ressources consommées et les temps de mise en œuvre.

Ça ne vous rappelle rien ? Oui, c’est ça… Notre billet du 6 avril ! Avis aux amateurs : http://www.bimconsult.lu/linteret-bim-chantier-2/

Et voilà, 7 nouveaux cas d’usage qui n’ont plus de secrets pour vous ! Rendez-vous dans quelques semaines pour notre dernier épisode sur ces processus BIM incontournables.